jeudi 2 janvier 2014

Le jour où j'ai décidé d'arrêter Facebook (provisoirement)


Vous avez peut-être, comme moi, des dizaines d'amis qui "n'ont pas de temps à perdre" sur le fameux réseau social, et qui, pourtant, ne cessent de vous dire à chacune de vos rencontres... "Ha, toi, tu es tout le temps sur Facebook ! Hi hi hi !"... 

Je reconnais que mon histoire avec Facebook s'apparente un peu à Liaison fatale : facebookienne depuis 2007, j'ai traversé à peu près toutes les phases du réseau social : le facebook tout en anglais réservé aux élites estudiantines, la période "mur", les pokes (que je n'ai jamais compris...), la messagerie instantanée qui fait PLOP pendant que vous dînez avec votre famille, les 4536 invitations à jouer à farmville ou pire, candy crush saga, la courte mais récente période bitstrips (ou comment raconter sa vie inintéressante en BD inintéressante)... J'ai publié d'innombrables statuts plus ou moins amusants, des albums photos, des instagrams, des vidéos, j'ai été fan de groupes obscurs juste parce que le nom me faisait rigoler...Bref, Facebook et moi, c'était la love story. Et je cliquais fébrilement sur mon appli jusqu'à 75 fois par jour, pour vérifier mes "likes" et autres "coms"... Mais voilà qu'il y a quelques jours, j'ai lu cet article :


Pour les moins bilingues d'entre nous, ça dit basiquement que Facebook c'est nocif à la santé (ça rendrait dépressif) et que les jeunes, ils trouvent pas ça swag du tout (traduction pour les plus de 17 ans, ça veut dire que c'est pas terrible). 
Et puis, au 456ème "Ha toi, tu es toujours sur facebook", c'est simple, j'ai craqué.

La nouvelle année arrivant, il me semblait que c'était le moment idéal pour un petit break. Je n'aurais qu'à l'adjoindre à mon habituelle liste de bonnes résolutions (perdre 5 kg, boire moins d'alcool, faire du sport, ne plus jamais être à découvert, jouer à des jeux de société avec mes enfants...).

Etape 1 : l'annonce

Evidemment, quand on est une grosse geek de facebook, on ne quitte pas le réseau social sans prévenir la compagnie. Je m'astreignis donc à un petit statut d'annonce (un peu accusateur) pour prévenir mes chers "amis". 
Réactions mitigées : quelques "like" (qui sous entendraient donc que mon départ de Facebook serait une bonne nouvelle ? Si j'y retourne, je me promets de punir les coupables par un bannissement, aussi communément appelé "Je te vire de ma liste et de toutes façons tu le verras même pas car tu as 567 amis")... Quelques tentatives de me retenir, et quelques amis réellement affligés. (Les braves, je promets de ne plus les mettre dans mes publication bitstrips à venir).

Etape 2 : Le débranchement

1er janvier, 9h23 (vous avez remarqué comme je me lève tôt le 1er janvier ? ça c'est la chance qu'on a d'avoir des enfants, le monde nous appartient puisqu'on se lève tôt)... 
Je déconnecte donc mon Facebook. Hop, une nouvelle ère commence. Coupage de cordon, débranchement du monde virtuel, sevrage du grand méchant F bleu... Je me sens libre et légère, un petit clic pour la femme, un grand pas pour l'humanité.

Etape 3 : Le manque

1er janvier, 9h31... J'appuie une première fois sur l'appli, mince, c'est vrai, j'ai décidé d'arrêter.
1er janvier, 16h45... Des tremblements me prennent... 
1er janvier, 17h32... La dépression arrive. Je me demande très sincèrement ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie sans Facebook... 
1er janvier, 18h56... J'envisage de me mettre à Twitter. Bon, ok, je comprends rien du tout à Twitter, bien que j'aie un compte, et tous ces signes #, ça me laisse vraiment perplexe, mais après tout, Twitter, c'est swag, pour le coup... 

Etape 4 : La révélation

1er janvier, 20h... Un verre de kir au Vouvray à la main (ou comment griller une bonne résolution en moins de 24h, record battu), ma copine Laetitia, qui est super cool et extra gentille, me suggère l'idée de faire un blog.
Je dois dire, j'y pensais depuis longtemps. Et puis maintenant que j'ai tout ce temps libre, va bien falloir que je fasse autre chose qu'être rivée sur mon écran.

Oups, encore raté.


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