mardi 7 janvier 2014

Duel des séries #1

Depuis que ce pauvre Mickaël Schumacher a eu son malencontreux accident de ski, je ne cesse de me demander ce que fichent ses incompétents docteurs pour ne pas réussir à le ranimer. C'est vrai, bon sang, ont-ils pensé à faire "chimie iono et les gaz du sang ?" ou alors à "vérifier si son Glasgow est à 5 ?"
Franchement, moi qui ai fait médecine non pas une, mais 2 fois ces 20 dernières années, je ne comprends pas que nos braves médecins grenoblois ne s'en sortent pas avec ce pauvre Schumi.
J'entends qu'on me signale que je ne suis qu'instit et pas neurochirurgien dans un hôpital à Salem (comme Drake Ramorey...) ??? Pourtant avec tout le temps que j'ai passé à traîner dans les couloirs du Cook County puis du Seattle Grace Hospital, je pense que mon diplôme serait vraiment pas usurpé. 
Mais voyons plutôt dans quel hopital on fait les meilleurs médecins... Evidemment il nous faudra des critères tout à fait académiques et bien sur totalement objectifs.

Où meurt-on le mieux ?

Je reconnais que cela peut sembler paradoxal de démarrer mon étude comparative par ce point, mais force est de constater que lorsque l'on rentre dans un hopital virtuel américain, la mort vous guette au tournant, principalement si vous faites partie de l'équipe médicale. Au Seattle Mercy Grace (chez Grey's Anatomy, pour les incultes), il vaut mieux prendre une bonne assurance. En 9 saisons, pratiquement la moitié de l'équipe a fait les frais de la grande faucheuse. Dont le plus sexy, Mark Sloane, et la plus intello, la pauvre Lexi Grey. Sans parler du pauvre George, victime d'un bus alors que son ex femme vient de se découvrir lesbienne (dure semaine). Ce qui me chiffonne un peu, c'est qu'à force de tuer tout le monde, ça en devient presque lassant, et on s'endurcit...
Alors, que, franchement, je me souviens encore avec émotion de la mort de ce pauvre Mark Green, dans Urgences...


Ce bon Mark, qui était pourtant chauve, binoclard, divorcé, père d'une ado rebelle et BFF de Doug Ross (alias George "what else ?" Clooney) n'avait pourtant pas la carrure à faire pleurer les jeunes filles en disparaissant de nos écrans. Et pourtant, je me revois encore, le visage baigné de larmes, totalement effondrée dans mon canapé sous l'oeil totalement médusé de mon petit copain de l'époque, lorsque son (virtuel) cancer l'emporta. RIP Mark Greene, tes fans ne t'oublieront pas, surtout que tu as quand même été le Goose de Maverick dans une autre vie, et ça, ce n'était pas rien.

Quel hôpital pratique le mieux la diversité ethnique ?

Si comme moi, vous maitrisez un tant soit peu les codes des séries télé américaines, vous n'êtes pas sans savoir que chaque série se doit d'avoir son quota d'afro-américains, de latinos et autres asiatiques afin de contenter les nécessités du politiquement correct à tout prix.
Du coup, il arrive souvent que le plus brillant de la promo soit le jeune noire avide de réussite et de prouver à tout le monde que "même s'il est sorti de son quartier pourri", il peut y arriver ! A Chicago, le noir qui a réussi, c'était donc lui :

L'inébranlable et inflexible Peter Benton, l'homme qui souria environ 4 fois en 6 saisons, brillant, affuté, mentor exigeant... Mais à peu près aussi sexy que son stéthoscope.

Du coup, quand à Seattle on nous proposa son alter égo estampillé West Coast... Alias lui :

Forcément, on a tout de suite eu plus envie d'en savoir plus sur la chirurgie cardiothoracique... Preston Burke, le petit génie, aurait pu faire une jolie carrière chez nos amis de Seattle, s'il n'était pas tombé sur non pas un, mais deux os, le premier étant le pauvre George (celui qu'on a fait mourir écrasé par un bus, si vous suivez toujours, et qui apparemment n'aurait pas trop apprécié les blagues homophobes du beau Preston) et sur celle-ci :

qui le plaqua devant l'autel, alors qu'elle n'était qu'une jeune étudiante un peu trop prétentieuse et que lui était le demi dieu de la chirurgie cardiaque (mais oui bien sûr...)
D'ailleurs, au rayon diversité ethnique, franchement, celle-là, je ne l'ai jamais trop supportée. Déjà, comme je l'ai déjà dit plus haut, elle est franchement trop prétentieuse, et puis son truc de "Meredith est ma personne" avec la torturée de service qui sert d'héroïne à la série... boooof.
Sérieusement, moi je vous le dis, au rayon "Ethnique / canon / brillante", il vaudrait mieux pas qu'elle se retrouve en face à face avec celle-ci :

Car Neela Rasgotra, c'est quand même la classe au-dessus : plus mignonne, plus sympa, moins torturée, plus indienne... Et si on ajoute qu'en plus de cela elle sait aussi jouer au foot comme on a pu le voir dans Joue la comme Beckham... Cristina Yang, tu peux aller te rhabiller. Surtout que le pyjama bleu lui va bien mieux, à Neela.


Où a-t-on le plus de chance de finir ses études ?

On vous l'a dit, à Seattle Mercy Grace, il vaut mieux avoir une bonne assurance. Si vous ne finissez pas noyé dans un accident de ferry, explosé dans le crash d'un avion vous emmenant à un colloque médical, ou dans une quelconque catastrophe naturelle s'abattant sur la pluvieuse métropole de Seattle (qui semble jouer particulièrement de malchance, depuis 9 ans que Mac Dreamy y a posé ses valises en quittant NY et sa méchance ex femme rousse qui l'a trompée avec son meilleur ami qui est définitivement plus beau que lui)... Il vous faudra encore éviter qu'un serial killer vous fasse la peau sur votre lieu de travail, comme il l'a fait avec la moitié de vos camarades de promotion (Vous me direz, si on se plante aux exams, ça peut toujours être une solution).
On n'ira pas jusqu'à dire qu'à Chicago la vie est un long fleuve tranquille, car on encourt tout de même souvent des risques d'agressions et autres attaques de patients psychotiques, mais au moins, lorsqu'un hélicoptère s'écrase devant l'hopital, il s'abat irrémédiablement sur LE personnage le plus infect et  insupportable de la série (Bah oui, on n'est pas con, à Chicago, on tue les nuls, pas les beaux chirurgiens plastiques que tout le monde veut épouser sauf que dommage dans la vraie vie il est totalement gay...), sinon, on peut exercer son métier sans risquer de graves dangers à chaque fin de saison.

So long, Robert, à Seattle tu n'aurais pas tenu 2 saisons, estime toi heureux.

Où a-t-on le plus de chance de trouver le grand amour ?

En dépit de leurs conditions de travail des plus difficiles, nos gentils docteurs trouvent tout de même le temps de sortir boire des verres (à Seattle, surtout, mais ça c'est à cause du temps très très pluvieux, ils n'ont pas grand chose d'autre à faire, les pauvres). Le problème c'est qu'on ne voit pas tellement par quel miracle la jeune interne paumée et adepte de l'auto-destruction qu'est Meredith Grey (éternellement jeune par l'opération du Saint Esprit et du botox réunis) :


pourrait réellement et sincèrement intéresser le super bien coiffé et mondialement réputé spécialiste de la neurochirurgie (et du cheveu propre, dixit L'Oréal) qu'elle rencontre par hasard dans un bar la veille de son 1er jour d'internat. 
9 saisons plus tard, désolée, moi je n'y crois toujours pas..! Trop sombre, trop liftée, trop relou avec sa copine Yang...(Elles ont quoi, 12 ans, toujours à se raconter leur vie dans la salle de bain ? Elles connaissent pas Facebook, Twitter et Snapchat ?)

Moi je dis, les Mac Dreamy, ils ne sont vraiment pas à la hauteur, face à eux :


Et déjà, ils sont tellement bien, Doug et Carol, que j'ai rien à dire. Et pi c'est tout.

En tous cas, moi, j'ai pas besoin de réfléchir longtemps, je sais où je ferai médecine. Normal, je me dois de suivre l"homme de ma vie... Bon, je sais, vous m'enviez, il est beau, il est riche (très riche), il est parfait. Pas d'hésitation, Chicago it is.











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