mercredi 16 avril 2014

Tu connais, Arte ?

C'est pas tout ça, mais y a pas que les MM's, le foot et les séries américaines dans la vie ! Y a aussi la CULTURE !
Eh oui, même au plus profond de nos bonnes régions françaises si chères au cœur de Jean-Pierre Pernaud, il y a des gens dont la vie ne se résume pas à la lecture de Closer et de Guillaume Musso.

Oui, moi aussi, parfois, j'en ai marre d'écouter Hit West et Virgin Radio. Certains matins, ma radio trouve la fréquence de France Inter. Certainement pas celle de France Musique, mais ça c'est parce que j'ai été traumatisée de l'entendre dans toutes les pièces de la maison de mes parents de 8h à 23h pendant mes dernières vacances. Et contre toute attente, je sais que juste à côté de M6, il existe une chaîne appelée Arte.

Après m'être essayée cet hiver à la culture physique  (avec un succès TRES mitigé), je tente donc de me mettre à la culture de l'intellect.

Acte 1 : Je (ré)apprends à lire

Il fut un temps (fort) lointain où je fréquentai les bancs de l'hypokhâgne puis de la Khâgne locale (NDLR pour les non initiés : la classe qui prépare le concours d'entrée à Normale Sup', le Harvard Français des jeunes littéraires), et donc, bon, j'ai su lire. J'ai lu Kant, Spinoza, Rousseau, Nathalie Sarraute, et bien d'autres. Et puis, peu après, je suis tombée dans une sorte de néant spatio-culturel et je me suis penchée sur des oeuvres plus ardues : Cosmo, L'accro du shopping, Twilight, 50 nuances de Grey. C'est probablement lors de la lecture du 3ème tome de ce dernier que je suis tombée au plus bas, question style littéraire, et que j'ai décidé de taper un coup fort au fond de la piscine pour remonter vers des sphères un tantinet... mieux écrites. Moralité, j'ai lu "1984" pendant les dernières vacances, réalisé que je n'avais rien du comprendre lorsque je l'avais lu en 1ere L, et j'ai directement enchaîné sur "Dear Georges Clowney, tu veux pas épouser ma mère ?" : un roman pour ados que je vous recommande chaudement. C'est sur, ça fait moins stylé que de bouquiner la Critique de la raison pratique, mais franchement, c'est drôlement plus marrant.



Acte 2 : Je teste le film incontournable de l'intelligentsia téléramesque

Je vais vous avouer, dès que je vois un film deux T noirs Télérama (les meilleurs étant estampillés 3T) , je m'enfuis en courant. Encore un stigmate de ma jeunesse chez des parents qui auraient pu être les best friends de ceux décrits par Benjamin Biolay dans sa très fameuse chanson. Du coup, j'ai pris ce qu'on appelle "le contrepied". Cela consiste à connaitre toute la filmographie de Sandra Bullock ET de Reese Witherspoon sur le bout des doigts. En particulier la série de "Legally Blond", qui est vraiment un must.



 Le problème, c'est que ce genre de connaissances est vraiment difficile à placer en soirée. Alors, j'ai décidé de changer un peu de crèmerie et de m'intéresser aux films qui ont fait le buzz récemment. Je dois dire que je suis plutôt vraiment bien tombée avec "la vie d'Adèle", car c'était franchement un excellent film. Ok, ça dure 3h et faut se les faire, mais Adèle est bien aussi jolie que Reese dans son jeune temps, les scènes érotiques sont carrément plus torrides que les piou-piou de Sandra Bullock et Keanu Reeves dans Speed, et là, vraiment, on parle d'amour, on en ressort retournée, bouleversée, passionnée. Ha, la culture, c'est pas si mal.

Acte 3 : Je vais voir un pestacle 

Rien de mieux, pour jouer les pseudos intellos, que de sortir au spectacle. J'appelle aussi cela "rencontrer les autres profs de la ville", car bon, enfin , vous voyez le public...quoi.
ÉVIDEMMENT, je suis abonnée à la scène nationale locale où je vais voir quelques spectacles chaque année, que je choisis sur des critères tout à fait scientifiques tels que "C'est pas pendant les vacances" et "La photo de la brochure est jolie" ou encore "Mes copines y vont aussi". La semaine dernière, c'est donc le coeur léger et pleine de bonne volonté que je me rendis au théâtre pour mon ultime choix de la saison, une oeuvre intitulée "En matière de vide". Etrangement, je ne me suis pas méfiée du titre. Pourtant, des oeuvres au titre légèrement ressemblant (style "En attendant Godot") m'avaient déjà laissée plus que dubitative. Je m'installe confortablement, les portes de referment, et me voici prise au piège dans ce que je qualifierai de "Crime contre la volonté de se cultiver" et que mes copains appellent plus prosaïquement "Branlette intellectuelle". Quelques effets vidéos intéressants, certes, mais surtout un concentré de vide intellectuel qui se prend pour de la profondeur. Des objets (vides), des gobelets (vide), une porte qui s'ouvre (dans le vide), des messages pseudo intellos (vides de sens) et une bande-son avec une longue conversation (vide). Assise dans mon fauteuil molletonné, ma petite voix intérieure (Au secours, je commence à parler comme Ana dans 50 nuances de Grey...) me criait sans relâche "FUIS ! FUIS ! FUIS !"). Hélas, prise au piège, je me réfugiai dans des plans de vengeance machiavélique, tels... Vous raconter mon agonie...sur ce blog. Et sincèrement, en matière de vide, pas besoin de me payer une place de spectacle à 15 € + une baby sitter : j'allume n'importe quelle chaîne de la TNT à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, et j'ai ce qu'il me faut gratos. En matière de vide, le Bachelor et les Marseillais à Cancun, ça n'a pas de concurrence, c'est comme Free, t'as tout compris.
De retour à la maison, je m'empressai donc de rejoindre mon ordinateur chéri, de télécharger 4 épisodes de Suits (Harveyyyy), la saison 9 de Grey's Anatomy (car je ne l'ai pas vue en entier et je veux savoir si Avril et Jackson vont se remettre ensemble), et même une toute nouvelle série appelée Star Crossed, qui parle d'ados aliens tatoués hyper canons qui débarquent dans un lycée aux Etats-Unis. 
Ouf, je me sens déjà mieux.

lundi 7 avril 2014

Mes addictions

Si jamais je mets la main sur celui qui a inventé ce truc :



C'est bien simple, je le colle au mur avec un paquet de 500 que j'aurai mâché au préalable.

On l'aura peut-être deviné, je suis dans un jour "sans" (ou plutôt avec... Carambars).
Le réveil que j'entends pas, dès le petit matin, et voilà c'est parti pour une journée à se trainer sous un temps gris et maussade.

Le souci, dans ces cas là, c'est qu'une faiblesse fondamentale s'empare de moi et me conduit irrémédiablement vers toutes mes conduites addictives.
Pour exorciser le mal, je vous en livre donc la liste non exhaustive. Et si un jour vous arrivez à publier des commentaires sur ce satané blog (gnarffgrrrrrr...!!!!) faites moi donc part des vôtres, histoire que je déculpabilise, même un peu.

Les carambars, donc.

Quand j'étais petite, ça coutait 25 centimes (de Franc !) et je les mangeais au bord de la mer, assise sur la côte rocheuse de Batz sur mer (pour ceux qui connaîtraient), et en bouquinant. Depuis, je suis restée une inconditionnelle. Au caramel, bien sûr, ou à l'extrême limite (en cas de rupture de stock des VRAIS...) les caranougats. Le reste, c'est bon pour les moins de 6 ans.

Les m&m's (ça alors ! Breaking news !!!!)

Les paquets jaunes, principalement. Un peu moins jeune et beaucoup plus parisienne, j'allais au ciné avec ma carte UGC illimité (bon sang, elle me manque TELLEEEEMENT) et je déjeunais d'un paquet de M&M's.Uniquement. (Oh, la belle vie...)
Un jour, j'ai du arrêter, je crois que c'était pour me marier, mais non pas pour rentrer dans ma robe mais plutôt pour que mon mari ne me prenne pas pour une totale psycho.
Et puis, hélas, un jour, mon addiction m'a rattrapée. (Mais ça, je crois que tout le monde le sait).

La râlerie

Rien à faire, je râle. Les jours comme aujourd'hui, je fais ma râleuse. Et c'est agaçant, de râler. C'est comme si votre surplus de négativité s'extrayait de votre corps et que vous le regardiez sortir... Sans parvenir à l'arrêter.... Et ça vous suit... C'est comme un vieux Carambar collé à vos cheveux. On vous appelle "la râleuse". C'est le genre d'étiquette indécollable. C'est comme le gars de la pub, celui qui reste accroché au plafond. Glué, ad vitam eternam.

Mon iPhone

J'ai mon iPhone près de moi environ 15 à 16h par jour. Je suis ce qu'on appelle une nomophobiqueJe ne l'éteins que pour dormir. Parfois je crois qu'il vibre... Alors que non, mais je vérifie, au cas où. Je suis un peu paniquée si je tombe en panne de batterie (ce qui est rarissime, fort heureusement). Et le comble, c'est que je n'aime pas tellement téléphoner !
Je sais que c'est agaçant, et que c'est sujet de moquerie (Il est de bon ton, chez les bobos, de ne pas être hyper joignable... C'est beauf, en fait...). Mais mon iPhone, c'est mon doudou. Il est bleu comme un Bisounours, avec sa petite pomme sur le dessus... 
Je sais, ça se soigne, je Googlise tout de suite "cure de désintox de smartphone"... Sur mon iPhone. Bon, c'est pas gagné...

Les mojitos

Quand les choses sont vraiment graves, je suis convaincue que le mojito est la seule solution. Mais le mojito est un art très difficile et délicat. Et puis, c'est long à préparer. Mais c'est bien, ça laisse le temps de se demander si un 5eme verre serait vraiment raisonnable... Ou pas. (Le 6ème, c'est sûr, n'en est pas une, de bonne idée, c'est celui qui fait que vous ne vous souvenez pas très bien pourquoi vous avez tant ri à la fin de la soirée, car en fait, vos amis ne sont pas si drôles que ça). 

Les séries

En ce moment, je suis 4 (ou 5 ?) séries en même temps : 
J'attends le retour de Games of thrones comme Pénélope attendait le retour d'Ulysse en son temps.
Je prends des doses massives de "2 Broke girls". Je suis une fan inconditionnelle de Max, probablement car elle est un peu vulgaire et qu'elle a des gros seins, ça doit me rappeler quelqu'un....

J'apprends le droit des affaires en regardant la saison 3 de Suits. 
Harvey et Michael sont mes mentors en matière de confiance en soi. Et ils vivent à NY. Du coup, je finis par me demander, au boulot et dans la vie... WWHD ? (What would Harvey do ?). Evidemment y a que moi qui me comprend (les bobos provinciaux ne sont pas très branchés séries, non plus, sauf à la limite si ça passe sur Arte...?) mais je plains vraiment tous ceux qui ne connaissent pas Harvey Specter. (Ah, mes pauvres... Je vous mets une petite photo, j'ai pitié...)



Moralité, un jour sans, comme aujourd'hui, je vais donc m'adonner à 4 de mes 6 addictions. 
Je vous laisse deviner lesquelles, mais vu qu'on n'est que lundi, et que la menthe n'a pas fini de pousser... Restons soft.